La dernière séance municipale de Percé a été ponctuée entre autres par des dossiers judiciarisés, des congédiements, des démissions, des votes contestés et par un enjeu névralgique, soit l’eau potable. Bleu FM était sur place.
C’est à se demander si on était au palais de justice ou à une séance du conseil municipal tellement les dossiers judiciarisés se multiplient à Percé comme autant de preuves d’une administration confrontée à un passé difficile. Honoraires et frais d’avocats de plus de 29 000$ concernant une cause entre des entreprises et la Ville dans le dossier de la redevance touristique qui a fait couler beaucoup d’encre au cours des ans, plainte d’un cadre devant le Tribunal administratif du Travail concernant son congédiement récent, mandat d’accompagnement et de représentation à un cabinet d’avocats dans le cadre d’une situation de relations de travail et entente de règlement hors cour au titre d’une demande introductive d’instance en Cour supérieure.
À quoi s’ajoute deux démissions toutes récentes. Ce n’est pas tout, il a été question de congédiements de deux employés temporaires et qui ont fait l’objet d’un vote. Résultats : 4 pour 2 contre. Autre vote tranché concernant la possibilité de voter par correspondance lors de l’élection au poste de maire ou mairesse du 27 octobre. Résultat : 4 contre et 2 pour.Va pour l’ambiance.
Enfin, s’est ajouté aussi le dossier de l’eau potable par l’entremise d’une citoyenne lors de la période des questions, alors qu’elle révélait des chiffres publiés dans un texte du journal La Presse selon lequel il se consommait en 2022 à Percé 570 litres d’eau par personne par jour contre une moyenne de 250 au Québec. Ce qui n’est pas étranger à la consommation d’eau des touristes en plus de celle des Percéens. On peut entendre la citoyenne dont le questionnement était pour le moins pertinent.
Le directeur de la Ville, Michel Fréchette a bien pris acte des inquiétudes de la citoyenne.
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