La mobilisation récente tant à Gaspé qu’à Carleton-sur-Mer par la société civile gaspésienne qui conteste certains articles du projet de loi 15 touchant l’autonomie de la pratique sage-femme, n’est pas prête à baisser pavillon, assure la porte-parole de Accès Sages-Femmes de la Côte-de-Gaspé, Nastassia Williams.
Selon l’organisme, si Québec ne recule pas sur plusieurs articles qui concernent les sages-femmes, ces changements vont attaquer leur autonomie professionnelle et donc, celle des femmes et des personnes qui accouchent. Nastassia Williams rappelle que les sages-femmes se gouvernent elles-mêmes actuellement via un conseil et à travers lequel elles peuvent déterminer les besoins et les actes. Toutefois, le projet loi du ministre de la Santé, Christian Dubé, propose d’inclure ces sages-femmes au sein d’un conseil au sein duquel siègeraient d’autres professionnels de la santé, dont des médecins. Par définition c’est bien, selon Mme Williams, mais avec un sérieux bémol.
Pour être plus clair, dit-elle, cette approche ce n’est pas de l’interprofessionnalité, mais plutôt un rapport d’autorité, ce qui n’est pas de bon augure. On peut l’entendre.
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