Les urgences sont une priorité pour le CISSS de la Gaspésie et pas question de les fermer malgré la pression croissante qui est exercée sur ces établissements en période plus achalandée, assure l’établissement de santé. Sa haute direction a toutefois tenu à apporter certaines recommandations aux utilisateurs en entrevue à Bleu FM.
Les urgences sont sans conteste le fondement du réseau de la santé et pour qui ressent le besoin d’y obtenir un service doivent s’y rendre, a tenu à dire le président-directeur général du CISSS, Martin Pelletier. Maintenant, à titre d’information, le tri des patients se fait par des codes de priorité allant de P1 à P5. P1 par exemple, sont les cas les plus graves à savoir que votre vie est en danger, suivi des P2 qui nécessitent une prise en charge immédiate comme une forte douleur à la poitrine et ainsi de suite vers les cas les moins graves. C’est justement concernant les cas les moins graves, comme les P4 ou les P5, où les gens peuvent, s’ils le veulent, envisager d’autres options de soins avant de se rendre à l’urgence, indique M. Pelletier.
Cela dit, le vieillissement de la population est plus important ici qu’ailleurs au Québec, ce qui n’est pas étranger à la pression que subissent nos urgences, particulièrement celle de l’Hôpital de Maria, rappelle M. Pelletier.
En Haute-Gaspésie aussi on sent une pression plus soutenue à l’urgence note encore le grand patron du CISSS.
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